Le shiatsu contre les douleurs chroniques

Publié le 6 octobre 2022 à 08:04

La douleur est toujours réelle. Son intensité dépend du seuil de tolérance de chacun. Elle peut être causée par des dysfonctionnements physiologiques, organiques, traumatiques ou encore par le stress et des troubles émotionnels.

Les douleurs psychogènes ou psychalgies sont principalement causées par des facteurs psychologiques, émotionnels et comportementaux. Ces douleurs sont bien réelles et ressenties à des degrés différents selon les personnes alors que les examens, les analyses et les investigations par imageries ne décèlent aucune cause tangible.

La personne en souffrance doit alors faire face à l’incompréhension et parfois au jugement de l’entourage et de certains acteurs du monde médical.

Ce fait vient alors exacerber un état anxieux déjà bien installé. La boucle est bouclée et le malade s’enferme dans sa douleur physique et psychologique.

La douleur invisible.

Les douleurs psychogènes ou psychalgies sont principalement causées par des facteurs psychologiques, émotionnels et comportementaux. Ces douleurs sont bien réelles et ressenties à des degrés différents selon les personnes alors que les examens, les analyses et les investigations par imageries ne décèlent aucune cause tangible.

La personne en souffrance doit alors faire face à l’incompréhension et parfois au jugement de l’entourage et de certains acteurs du monde médical.

Ce fait vient alors exacerber un état anxieux déjà bien installé. La boucle est bouclée et le malade s’enferme dans sa douleur physique et psychologique.

Quand les traitements ne suffisent plus.

Pour de nombreuses personnes atteintes de douleurs chroniques, la dimension psychosomatique est importante et malheureusement l’approche médicamenteuse est insuffisante pour leur apporter une qualité de vie satisfaisante. Une prise en charge complémentaire devrait être envisagée.

Le SHIATSU* comme soin de support est bien indiqué pour ce genre de troubles. Pratique globale, prenant en compte l’état émotionnel et physique de la personne.

Dans ma pratique, je considère le malade sous trois aspects: Structurel (le corps et ses symptômes), émotionnel (son état psychique) et énergétique (son état de santé selon la médecine chinoise).

L’ECOUTE ACTIVE.

L’ objectif étant de l’aider à mettre en lumière l’origine de sa douleur, physique et mentale et de liberer la parole.

Poser des mots et être écouté sans jugement contribue à diminuer les tensions émotionnelles.

C’est une étape indispensable. J’accorde donc, à chaque séance, le temps nécessaire au client pour s’exprimer.

LE TOUCHER POUR REDÉCOUVRIR SON CORPS

Quant au shiatsu donné lors de la séance, le travail sera dirigé en fonction des zones douloureuses, sensibles. L’objectif étant de modifier la perception de la personne de son propre corps et de lui permettre de se réapproprier un schéma corporel basé autrement que sur la douleur.

L’intensité du travail sera progressive. Selon le degré de sensibilité, je peux guider le malade pour l’aider à maîtriser sa respiration et ainsi mieux gérer sa douleur et son intensité pendant le shiatsu.

APAISER LE MENTAL

Dans les pathologies, comme la fibromyalgie par exemple où la douleur est chronique et souvent invalidante il faudra veiller à détendre et relaxer le corps et l’esprit. Amener la personne vers suffisamment de décontraction, d’apaisement pour relâcher les tensions corporelles et ne pas rendre la séance plus douloureuse qu’elle ne devrait l’être. Pour cela un travail spécifique sur des zones et des points précis du corps est mis en place lors du shiatsu.

 

En résumé, le shiatsu a pour but de favoriser le bon état physique et émotionnel de la personne pour lui permettre de faire face, de façon sereine, à ses difficultés et de mieux les appréhender pour briser le cycle “douleur émotionnelle - douleur physique”.

Plusieurs séances seront nécessaires et selon la sévérité de certains cas, un accompagnement psychologique par un professionnel pourra être envisagé en complément des séances de shiatsu et de verbalisation si cela n’était pas déjà le cas.

 

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